Coucou toi, tu es tombé(e) sur mon blog, je vais donc partager avec toi mon avis sur mes lectures. Tu y découvriras mes coups de cœur ainsi que mes vidéos YouTube & TikTok. J'espère que tu passeras un bon moment et que tu me donneras ton avis. Bonne lecture à toi ♡ Ophélie

jeudi 29 mars 2018

Moana T1: La saveur des figues- Silène Edgar



Dans un futur post-apocalyptique, le monde est en proie à un grand refroidissement et l’humanité est menacée de disparaître. La Polynésie où vit Moana n’échappe pas à cette règle : elle est recouverte de neige. Selon les règles édictées par son peuple, la jeune fille doit se marier et avoir des enfants au plus vite. Mais il est hors de question pour Moana de suivre ces règles qui ne lui conviennent pas. Une seule solution : fuir, pour vivre sa vie selon ses propres choix. 

Je tiens à préciser que mon avis reste objectif, comme toujours. Il s'agit certes d'un envoi d'une maison d'édition, mais j'ai pour principe de reste objective et impartiale, par respect pour moi-même et pour l'éditeur. Maintenant que tout cela est précisé, passons à la critique :)
Dans ce roman, on rencontre Moana, une jeune fille de 12 ans qui vit dans un monde ou le froid a envahi la planète, une bonne partie de la population habite dans les coins les plus chauds. Alors que sa grand-mère et tout le conseil veulent organiser son mariage, elle préférerait partir en Inde, afin de finir ses études.
Lorsqu’on a 12 ans dans ce monde, on a deux choix, soit on est un bon élève et on est sélectionné pour aller vivre dans la ville des anciens, « Pondichéry » et on continu ses études afin d’avoir un bon métier. Soit, on arrête l’école, on devient agriculteur ou fermier et on repeuple la terre, du coup on doit se marier.
Vous l’aurez compris, Moana ne veut pas faire partie de cette catégorie-là.

- Alors, Moana, tu es une petite femme, ce que j’ai à te dire tombe très bien. 

- Je ne me sens pas vraiment différente, tu sais.
- Je me doute, être vraiment une femme, ce n’est pas juste pouvoir faire des enfants… Ni même avoir des enfants !
- Tout le monde dit ça pourtant, qu’être une femme, c’est être une mère.
- Parce que la société d’aujourd’hui voit cela ainsi, mais la condition féminine a beaucoup reculé avec tous ces bouleversements.
Ici, on découvre que à partir de 60 ans, les habitants sont réunis dans « la maison des anciens », afin de faire perdurer les souvenirs oubliés dans l’ancien temps, l’arrière-grand-mère de Moana, Mémine, devrait s’y trouver, mais sa famille la cache pour la garder avec eux et du coup elle raconte ses histoires seulement à sa descendance. Que ce soit ses voyages passés, sa promesse faite à son mari disparu, comment était le monde avant, etc.

- Moana... Mémine a vécu une autre époque. Elle te met en tête des idées qui ne valent plus rien aujourd'hui.

- Pourquoi ? Explique-moi ! Assez grande pour avoir un époux, mais trop petite pour comprendre, c'est ça ?

Il y a une chose que j'aurais pu faire toute ma vie. Malgré les malheurs de ce monde. Malgré la catastrophe qui nous a tous obligés à vivre entre les Tropiques pour fuir le froid, à reformer l'humanité en enfantant à tour de bras, à oublier ce que pouvaient être bien une jonquille ou un abricot... Une chose que vous allez faire aujourd'hui à votre tour : écouter les histoires de mon arrière-grand-mère.
Malgré tous les obstacles, apparemment infranchissables, Mémine et Moana vont pourtant quitter le cocon familial pour se lancer dans un voyage, afin d’honorer le rendez-vous qu’elle s’était fixé avec son mari il y a de cela plusieurs années.
Au cours de leur périple, elles seront confrontées à de réels dangers, mais hélas trop vite résolu à mon goût.


J’ai beaucoup aimé l’univers, mais je l’ai trouvé pas assez approfondi à mon goût. Ce fut quand même une bonne lecture, on passe un bon moment, on découvre des personnages forts et une belle relation entre deux générations.
Tout d'un coup, j'ai beaucoup moins envie d'embrasser Mamie... C'est injuste, tout ça parce que c'est ce qu'elle a vécu ! Mais je ne suis pas elle, je ne veux pas finir comme elle, toute racornie comme une galette séchée. Moi, ce que je veux, c'est être comme Mémine, douce et tendre comme un agneau.

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