Savage lands- Stacey Marie Brown

Entraînée aux arts de la guerre, à 19 ans, Brexley a un destin tout tracé. Élevée dans le palais du général Markos qui règne d'une main de fer sur le royaume des Humains, la jeune femme est destinée à devenir une combattante d'élite dans la guerre qui oppose son monde à celui des Faés. Mais une nuit, le destin de Brexley bascule. Elle est capturée par les Faés et jetée dans la prison que tout le monde redoute : la Maison de la Terreur, d'où personne n'est jamais ressorti vivant. Un lieu où s'entassent les rebuts de la société et où règne une violence extrême. La seule manière pour Brexley de survivre est de nouer des alliances contre nature avec des Faés. À commencer par Warwick Farkas, le plus dangereux, envoûtant et séduisant d'entre tous. Dans la toile mortelle des jeux de pouvoir, la jeune femme brise alors la seule règle qui peut la sauver : ne jamais baisser sa garde face à l'ennemi..

C’est la première fois que je lis un livre de cet auteur, Stacey Marie Brown prend le temps de nous faire une introduction de qualité.

L'histoire se déroule en Hongrie, plus précisément à Budapest, la ville est divisée en deux : entre les Humains et les Faes .

Notre protagoniste, Brexley est une humaine qui adore braver l'interdit. Mais vous vous en doutez bien à trop jouer avec le feu, on se brûle et cela ne loupe pas, tout va déraper et elle va finir en prison. Nous allons donc découvrir les conditions difficiles carcérales des détenus de la prison Terrorhàz, plus connue sous le nom de "La maison de la terreur".

Le rythme du livre est en trois temps, les débuts sont prenants, le milieu est très lent et la dernière partie reprend et relance l’histoire.

Donc nous suivons Brexley est une héroïne badass , mais qui mériterais d’être poussé plus dans les extrêmes. Je m’explique cette femme a été formée à se battre, à se défendre et pourtant les premiers jours dans cette sont très difficile pour elle de plus j'ai trouvé qu'elle baissait parfois un peu trop rapidement les bras. Malgré cela, elle est aussi assez ingrate, elle met de côté les détenues qui l’ont soutenu.

Suite à cela, entres en scène Warwick , le personnage prometteur de ce roman, il est un peu brut de décoffrage et il se tape tout ce qui lui passe sous la main. Il est à la fois sombre et mystérieux.

« L’infâme Warwick Farkas, le redoutable Warwick Farkas, l’homme qui tuait sans regret ni remords, semblait avoir une conscience, finalement. Du moins en ce qui me concernait. »

« Il tue les gens sans broncher...et il est tellement sexy qu'en plus, on tend l'autre joue. »

Vous l’aurez compris entre ces deux-là, il va se passer quelque chose, un ennemi to lover comme on les aime !

« — Tu te rends compte que tu as pris une balle dans la jambe ? Alors, essaie de rester tranquille au moins cinq minutes ! dit-il en me hissant sur le lit. Il me grondait comme si j’étais une gamine ! Je feignis la surprise.

— Quoi ? fis-je en ouvrant des yeux grands comme des soucoupes. On m’a tiré dessus ? Je fis semblant de découvrir mon bandage et surjouai la stupeur.

— Oh, par les dieux ! Quand est-ce que c’est arrivé ? Pourquoi tu ne m’as rien dit ?Warwick se redressa. Immense.

— Mort de rire, lâcha-t-il sans sourire. »

J’avoue que j’ai été un peu déçue du fait que l’auteur veuille à tout prix sexualiser tous les chapitres. Les allusions sont omniprésentes et ça peut rapidement devenir lourd. Surtout qu’entre eux, il ne se passe rien, il ne succombe pas à la tentation. Malgré la grosse libido de Brexley qui passe pour une c*** en chaleur qui a un cœur d’artichaut. Un vrai slow-burn.

J’ai bien aimé le fait que Brexley ne soit pas celle qu’on pensait être.

Parlons un peu de la plume, l’auteur arrive à nous emporter totalement avec elle dans son univers. On voit bien le travail de rechercher et de construction derrière celui-ci qui est très bien mené. Ce premier livre laisse beaucoup de questions en suspens. Celui-ci se termine sur un cliffhanger qui donne envie de découvrir la suite